Ce Week-end dernier – du 8 au 10 mai 2009 – j’ai passé 3 jours à Alger. Et comme j’aime prendre des photos, j’ai pris pas moins de 1200 photos.
Je marchais dans les rues de la Blanche, le doigt de ma main qui appuyait sur le bouton pour capturer chaque instant. J’ai pris des photos de la Place des Martyrs, des photos du port d’Alger, de la gare d’Alger et de l’aéroport d’Alger – Houari Boumédiène -, et beaucoup d’autres photos…
En quittant la capitale, j’ai acheté deux objets de céramique d’art fabriqués par un artisan algérois – des Ateliers BOUHOURA – avec un peu d’aliments : une boîte de dattes, un paquet de figues sèches et des loukoums.
Parlons un peu des loukoums. Vous ne savez pas ce qu’est le loukoum ? Vous n’en avez jamais consommé ? Tiens, ça faisait longtemps que je n’en avais pas goûté. Mon passage à Al-Jaza ‘ir – « Les Îlots » en français, un des noms d’Alger – fut une excellente occasion pour m’en procurer.
Le mot loukoum viendrait du terme lokum – mot turc -, qui lui même viendrait du mot rahat-ul holkum – expression arabe qui signifie « apaisement de la gorge » -, à l’origine le loukoum était composé à partir de miel.
Le loukoum est une confiserie ancienne, très appréciée par les enfants, qui s’est peu à peu répandue dans le monde. On en trouve bien sûr en Turquie, en Algérie et d’autres pays du Maghreb. Le produit s’est internationalisé, on en trouve à Chypre, en Bulgarie, en Grèce, en Bosnie et en Serbie, en Roumaine, Albanie (les pays de l’Europe continentale), en Iran et autres pays du Moyen Orient, mais aussi en Amérique du Nord et au Brésil. En Grande-Bretagne le loukoum est devenu l’un des principaux mets, on l’appelle Turkish delight ou Lumps of Delight.
Créé à partir d’amidon de sucre et d’eau de rose, le loukoum est une confiserie, un cube de gelée enrobé de sucre de glace.
Les loukoums que j’ai pris en photo sont au goût nature, il existe des loukoums aux petits morceaux de noix, de pistache, de noisette ou d’amande.