Mise à jour est une boutique en ligne créée en Suisse. Elle fabrique et vend ses propres t-shirts au design… « geeko-minimaliste ». Un des fondateurs de la boutique m’a offert un t-shirt au choix. Le t-shirt Ich bin ein blogger – couleur jaune – était fait pour moi, mais pour cause de stock épuisé mon choix s’est porté sur Le buzz et l’argent du buzz.
Il faut être fou courageux pour se lancer dans la vente de t-shirts quand on sait que le marché actuel est saturé.
On m’a offert un t-shirt, ça aurait pu s’arrêter à un merci, mais je suis curieux. J’ai voulu connaître la motivation des deux fondateurs de la boutique. J’ai voulu savoir comment fonctionne leur entreprise. Ça pourrait en intéresser plus d’un.
Le co-fondateur qui m’a offert le t-shirt a accepté de répondre à mes questions. C’est la 1ère partie de l’interview. L’autre interview est focalisée sur le design des t-shirts et elle paraîtra bientôt sur ce blog.
1. Présentez votre activité.
Mise à jour est une marque de t-shirts ayant une main dans l’encrier et l’autre sur le clavier. Dans un style graphiquement épuré, nous reprenons des phrases connues en les adaptant aux néologismes nés à l’ère du web.
Notre formule ? Déterrer des phrases connues des mortels, les essorer dans la machine 2.0 et actualiser le tout sur un cintre.
Notre collection de t-shirts web comprend 6 phrases pour le moment, déclinées en différents coloris.
2. Comment vous est venu l’idée de vendre des t-shirts ?
En buvant des bières dans un bar, rue Mouffetard, quand nous travaillions à Paris. De par les stages qu’on faisait alors, on baignait littéralement dans un environnement 2.0.
Ce soir-là, on parlait web, réseaux sociaux et évolution du langage. On s’est retrouvé à tweeter des phrases connues en les adaptant aux néologismes du moment.
Ça nous a fait rire et on s’est dit que ça pourrait en faire rire d’autres. Comme on voulait aller au bout de notre idée, nous avons décidé d’en faire des t-shirts.
3. Ne pensez-vous pas que la concurrence est déjà rude dans ce domaine ?
Dans le domaine du t-shirt, elle l’est clairement. Toutefois nous pensons qu’il y a de la place pour nous car nous avons vu ici l’opportunité de créer une nouvelle niche.
4. Que faites-vous pour développer votre chiffre d’affaires d’affaires ?
Nous avons participé à des foires en France et en Suisse pour nous faire connaître. Nous avons également contacté des bloggeurs et personnalités influents sur le Net via Twitter, Facebook et les blogs, afin d’en faire des porte-drapeaux. Nous l’avons fait porter à des musiciens et conférenciers pour augmenter la visibilité. Nous avons également organisé plusieurs concours avec des réseaux de bloggeurs, afin d’en faire gagner quelques exemplaires.
Enfin, nous avons réussi à insérer nos visuels dans les plaquettes d’écoles de communication qui dispensent certains cours de marketing axés sur le digital.
5. Vendez-vous uniquement en Suisse ?
Non pas seulement. Nous sommes basés en Suisse mais nous envoyons nos t-shirts partout en Europe. Nous avons même eu des commandes du Québec !
6. Dites-nous pourquoi il faut acheter vos t-shirts.
La première question à se poser est : suis-je disposé à porter un T-shirt en société ou cette pratique est-elle réservée à la maison, le dimanche ? Ayant répondu à cela, je peux créer la rupture et me pointer au boulot avec un T-shirt orange arborant le slogan « Le buzz et l’argent du buzz ! », ou offrir ce T-shirt à un ami hyper-connecté, philosophe ou cynique ou encore le glisser dans ma valise pour mes vacances à la mer.
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La e-boutique : www.miseajour.ch
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