Le travail de Mìro, une de mes références

Mìro, Bleu II.

J’étais content d’achever mon année de maîtrise en Arts plastiques. C’était la fin de mes études. Du CP (école primaire) à la faculté de Lettres, j’en ai fais du chemin… Les années étaient belles et je ne regrette rien. J’avais travaillé sans relâche pour réussir cette maîtrise. J’avais étudié beaucoup d’œuvres d’art qui pouvaient se rapprocher de mon travail graphique. J’ai étudié l’œuvre de l’artiste André Masson et celle de l’artiste Mìro. De grands artistes.

Mes travaux personnels d’arts plastiques étaient orientés vers le graphisme et la photographie. Je pratiquais une fusion originale entre les deux types de créations. Le graphisme que je pratiquais était une écriture automatique. Ma main devait dessiner seule sans aucun contrôle de ma pensée. La plume à encre de Chine déposait sur la feuille des formes bizarroïdes, étranges, nouvelles.

Image ci-dessus : une de mes réalisations (année 2005). Le graphisme automatique (réalisé avec de l’encre de Chine et des crayons de couleurs) est incrusté sur la façade d’un immeuble.

Image ci-dessus : une autre réalisations (année 2004). C’est un graphisme automatique que j’ai modifié sur Photoshop. L’écriture n’est donc pas purement automatique puisqu’une attention est portée sur la qualité de l’écriture.

Les œuvres de Mìro m’ont toujours intéressées. Elles me plaisent toujours. Il y a des formes simples, gracieuses, colorées, drôles et variées. Je veux voir ça dans mes illustrations. Je pense que mon travail va s’orienter vers un style graphique original, un style qui m’est propre, un style moderne, mais toujours avec quelques bonnes influences. J’aimerais aussi que mon travail ne reste pas enfermé dans un style parce que j’aime quand les choses sont nouvelles.