Mestre, localité de la commune de Venise – Ce mercredi 19 août 2009 il fait chaud, très chaud. La transpiration coule sur mon front. Les aisselles mouillent ma chemise. En été le soleil méditerranéen vous mord avec ses dents de lion lorsque vous le provoquez.
Hier j’étais à Vérone. La ville des Capulet ne m’a pas vraiment séduit, si, peut-être les fameuses arènes. En fait, deux évènements ont marqué mon voyage en Italie : Venise et Pise pour sa tour, mais surtout Venise. Certains coins de la ville m’ont fait penser à Marseille. La ville est ouverte sur la mer, son sol est sale. La vie n’y est pas trop chère, l’origine de ses habitants est diverse, riche, la ville n’est pas hautaine, loin de là. Les gens qui vous côtoient sont simples, humbles et souriants. Certains endroits la ville sont calmes, d’autres pullulent de badauds et de touristes enthousiasmés par le décor de ces lieux bizarres.
Venise vous capturera dans une rêverie comme dans une toile d’araignée.
Il vaut mieux prendre un bus pour se rendre à Venise me conseille un hôtelier de Mestre. C’est vrai, c’est économique et plus sécurisé. En Italie certains hôteliers vous parleront en français, d’autres en anglais. S’ils boudent Molière et Shakespeare, faites leur le Marcel Marceau. Je laisse donc mon véhicule à l’hôtel et prends un bus pour Venise. Direction les gondoles, pas celles de Stone et Charden.
Dans le bus et au parking Tronchetto – gare routière de Venise – je prends le soin de photographier mon trajet que j’improvise. Toujours en mouvement et de manière spontanée, je prends des photos de mon entourage. Les fidèles de mon compte Twitter ont pu voir les premières photos du trajet Mestre-Venise : dansle bus, la vue de la mer autour du pont de la Liberté, à l’arrivée. Sur Twitpic les photos sont médiocres, je dois l’avouer.
Venise comme vous ne l’avez jamais vue
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